| Arrojándose a las vías
    de un tren de perfección y 
    pureza lírica,
 la ciudad, duerme dejando 
    amputada
 y sola a la luna.
 En el espeso regreso a casa
    con tres puertas para tres 
    gatos,
 yo descubro, en una noche 
    de sequía.
 sequía de camas amputadas 
    por los amigos,
 yo descubro la luna de San Remo.
 Bajo el rocío artificial
    de una máquina expendedora 
    de canarios
 que buscan una familia
 yo creo mi mundo
 en un lugar lejano a mi 
    dominio.
 Y veinte pisadas di
    y diecinueve “te quiero” me 
    callé
 bajo esta luna, que tanto 
    allí como en mi casa
 llora zumo agrio
 por la sangre de mis venas, 
    que siempre calla.
 Y al final salió Apolo
    con su carro de visible 
    agotamiento
 destruyendo los sueños de 
    la luna
 que sueño que me desnuda.
 A galope sobre una playa 
    con habitaciones de hotel, caminamos buscando la 
    anciana del banco
 y un poco de alegría
 para unas vidas que pasan, 
    mojadas,
 bajo la luna y mi mente 
    callada.
  π 
    
    [San 
    Remo] En se jettant aux voies
    d’un train de perfection et 
    de pureté lyrique,
 la ville dort en laissant 
    handicapée
 et seule la lune.
 Dans l’épais rentrer dans 
    une maison avec trois portes pour 
    trois chats,
 je découvre, dans une nuit 
    de sécheresse,
 sécheresse de lits 
    handicapés par les amis,
 je découvre la lune de San 
    Remo.
 Sous la rosées artificielle
    d’une machine expendeuse de 
    chanards
 qui cherchent une famille
 je crée mon monde
 dans un lieu lointain à mon 
    domaine.
 Et vingt pas j’ai donnés
    et dix-neuf  “je t’aime” 
    j’ai taisés
 sous cette lune, qui bien 
    là-bas bien chez moi
 pleure du sume aigre
 par le sang de mes veines, 
    qui taise toujours.
 Et à la fin Apollon est 
    sorti avec son char de visible 
    épuisement
 en débrisant les rêves de 
    la lune
 que je rêve qu’elle me 
    déshabille.
 Au galop sur une plage avec 
    des chambres d’hôtel, nous marchons en cherchant 
    la vieille du banc
 et un peu de joie
 pour des vies qui passent, 
    mouillées,
 sous la lune et ma ment 
    taisée.
 
                                    
     
    [Traducció de
     Pere Císcar] 
    
    π   
    Maldita chimenea de esparto,
    Que 
    llenan de oscuro humo la habitación del poeta.
 Malditas esas frases inacabadas
 Que se 
    cuelan entre los suspiros sin final, sin tregua.
 
    El 
    viento que mece mis perdiciones
    Será 
    el salvador que borre las mías huellas,
 Cuando 
    la masacre: sin rostro, sin nombre
 Se 
    olvide de ellas.
 
    ¡Escucha! Solo por un momento, escucha,
    el 
    rugir de esos guardas de esa alcoba
 que 
    avisan, que te anuncian
 cuan 
    pronto será la hora.
 
    Terciopelo, tierra de espantos
    Olvida 
    que yo haya existido
 Y 
    alivia ese canto.
 
    ¡Silencio! Solo por un momento, calla,
    
    entrégate en tu piel a las palabras
 que no 
    mienten a esta tristeza mortal
 si por 
    un momento con tus ojos hablas.
 
    En la 
    oscuridad de mal nombre 
    Se 
    enciende un espejo,
 En 
    esos momentos tu misma imagen
 Cansada del juego.
 
    Perderé los pies, que no son nada,
    Para 
    entregarme por completo a las palabras.
 Perderé lo vivido, a quien nace ama,
 Para fundirme en cortinas de plata.
 
    Con 
    esta tela olvidaré quién soy,
    Con 
    esa tela seré el mar.
 Con 
    este cuento me convertiré hacia ti
 En mis 
    sueños, niña, y tu callar.
 π                                
    [Des 
    traces de sel] 
    Maudites cheminées d’spart ,
    Qui 
    remplissent d’obscure fumée la chambre du poète.
 Maudites ces phrases inachevées
 Qui se 
    coulent parmi les soupirs sans fin, sans thème.
 
    Le 
    vent qui messe mes perditions
    Sera 
    le sauveur qui éfface mes traces,
 Quand 
    la massacre: sans face, sans nom
 S’oublie d’elles.
 
    Écoute! 
    Un moment seulement, écoute,
    
    Le 
    rugir de ces gardiens de cette chambre
 Qui 
    avisent, qui t’annoncent
 Si 
    bien tôt sera l’ heure.
 
    Gazon, 
    terre de peurs 
    Oublie 
    que je suis existé
 Et 
    allegère ce chant.
 
    Silence! Un moment seulement, taise-toi,
    Livre-toi 
    dans ta poil aux mots
 Qui ne 
    mentent pas à cette tristesse mortelle
 Si un 
    moment avec tes yeux tu parles.
 
    Dans 
    l’obscurité de mauvais nom
    
    S’épanoutit un miroir,
 Dans 
    ces moments ton image même
 Fatiguée du jeu.
 
    Je 
    perdrai les pieds, qui ne sont rien,
    Pour 
    me livrer par complet à tes mots.
 Je 
    perdrai le tout vécu, à celui qui naît aime,
 Pour 
    me fondre dans des rideaux d’argent.
 
    Avec 
    cette toile j’oublierai qui je suis,
    Avec 
    cette toile je serai la mer.
 Avec 
    ce conte je deviendrai jusqu’à toi
 Dans 
    mes rêves, fille, et ton taiser.
 
    [Traducció de
     Pere Císcar]  π
    
       
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